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Te souviens-tu
Te souviens-tu, par cette belle nuit d’été
De ce fantasme ému, qui de nous s'empara
Nous étions fort épris, et nous apprécions cette complicité
Notre imagination semblait exacerber par la situation dans laquelle nous étions.
De dentelle vêtue tu m'étais apparue
Et devant ta beauté, mon souffle en fut coupé.
Sans leur soutien, tes seins m'apparurent enfin.
Un soupir de plaisir Je n'ai pu retenir
D'une chaleur soudaine, mon corps fût envahi
Et j'ai eu de la peine à étouffer un cri
Admirant ta souplesse,
Nos deux corps s'approchèrent,
Puis mes mains s'exprimèrent, sur ta peau de Déesse
Et, partout produisant sous forme d'arabesques
Un pizzicato lent sur ton corps de Mauresque.
Le bonheur était d'or devant tous ces trésors.
Puis ce fut le trou noir, à mon grand désespoir,
Je me sentis tout seul, de toi abandonné
Comme dans un linceul, et pour l'éternité.
Ta douce voix d'un coup, me fit réaliser
Que de ce plaisir fou, je n'avais que rêvé,
Et, pour me pardonner de ce rêve insensé
Tes lèvres m’offrir un baiser
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Commentaires
ah les nuits d'été de mes amours oubliées
ah ces nuits d'été qui m'ont fait chavirer
et d'aimer a perdre ma volonté
perdre ma force en fragilité